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1Monseigneur, en cores que je vous aye escript par votre laquay, si n’ay-je voulu laisser partir
2Gilibert de ce pays sans l’acompagner de ceste cy pour tousiours vous tenir adverti de la
3continuation de la sancté de madame et notre, la quelle est fort bonne, Dieu grâce. Il
4faict bien froyt en ce pays et m’asseure que vous en avez au double en Daulphiné,
5parquoy, monseigneur, je voldroys bien que à votre contentement, vous et madame de Gordes
6feussiés ycy, car tous les deulx il estes bien désirés. Ne scachant nouvelles dignes de
7vous, ferey fin après vous avoyr dict ung petit mot de mon frère Laurens.
8C’est que il a voulu doner ung coup de baston à ma seur pource qu’elle ne vous
9a poinct voulu escripre pour luy. J’escripvis à monsieur le président Truchon par
10votre dict laquay, qu’il sera cause qu’il n’aura poinct de mes lettres maintenant ; et n’estant
11ceste pour aultre, ferey fin par mes très humbles recommandations à voz bonnes grâces comme faict
12mon frère, priant Notre Seigneur vous donner
13monseigneur en parfaicte sancté longue heureuse vie. De Gargas, ce XIXe décembre
14Votre très humble et très obéissant serviteur et filz
15Charles de Simienne
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